De plus en plus de consommateurs défendent une vision de la consommation plus respectueuse de l’environnement, plus éthique, au prix juste… Comment faire des choix responsables tout en réalisant des économies ? Voici quelques actions concrètes à mettre en place. 

EN CUISINE

Action n°1 : Bien conserver ses aliments et différencier les indications “à consommer jusqu’au” et “à consommer de préférence”. En effet, certains produits peuvent se conserver de 3 à 18 mois supplémentaires. + d’infos ici

Action n°2 : Cuisiner anti-gaspi. Il est possible de réaliser de très bonnes recettes à base de restes : cake salé aux légumes, pesto de fanes de radis, steak végétal de pois chiches, chips d’épluchures de légumes… 

Action n°3 : Conserver ses pots en verre et s’en servir pour stocker ses aliments achetés en vrac, ou pour emporter ses restes au travail. 

Action n°4 : Éviter le film étirable et conserver les restes dans des bocaux, ou couvrir le plat d’une charlotte en tissu alimentaire.

Action n°5 : Participer à l’expérimentation de collecte des déchets alimentaires, organisée sur le territoire du SMITOM-LOMBRIC. + d’infos ici

Action n°6 : Réduire sa consommation d’énergie et ses factures. La cuisine est la pièce de la maison qui centre le plus d’appareils énergivores. On peut :

  • Acheter son réfrigérateur en fonction de ses besoins (un couple n’a pas les mêmes besoins qu’une famille de 4 personnes), 
  • Éviter de placer son réfrigérateur trop près d’une source de chaleur, 
  • Dégivrer son congélateur tous les 3 mois (à 4mm d’épaisseur de givre, la consommation électrique de l’appareil peut doubler), 
  • Préférer les plaques de cuisson à induction, plus efficaces et moins gourmandes en énergie que les plaques électriques, 
  • S’orienter, au moment de l’achat, vers des appareils électriques peu énergivores (A, B, C, D, E, F ou G).

EN COURSES

Action n°1 : Acheter ses produits en vrac dans des sachets en tissu réutilisables ou des pots. Les avantages sont multiples : aucun emballage en plastique, économies, et on achète seulement ce dont on a besoin. 

Action n°2 : Acheter fromage, viande et poisson à la découpe. Il est même possible d’apporter son propre contenant. 

Action n°3 : Consommer local. C’est une excellente manière de participer à l’économie du territoire, soutenir les producteurs de sa région et limiter l’impact environnemental lié aux transports.  

Action n°4 : S’y retrouver dans la jungle des logos :

Produits issus d’une exploitation de Haute Valeur Environnementale
Produits issus de l’agriculture biologique
Produits issus de la pêche durable
Produits issus de l’agriculture biologique avec des exigences supplémentaires
Produits issus du commerce équitable
Produits issus d’une ressource durable

DANS LA CHAMBRE

Action n°1 : Abandonner la fast fashion. Les marques de fast-fashion (littéralement “mode rapide”) nous incitent à consommer toujours plus de vêtements qui ne sont pas faits pour durer. Les matériaux qui les composent sont de qualité moindre et difficilement recyclables. La production des tissus demande d’importantes quantités d’eau, de pesticides et d’engrais néfastes pour l’environnement. Les conditions de travail des agriculteurs et ouvriers œuvrant pour ces enseignes sont souvent déplorables (problèmes de santé, salaire de misère, etc.). 

Action n°2 : Opter pour une mode durable. Il est possible de s’orienter vers des marques de mode durable, qui sont transparentes quant à leur charte éthique et environnementale (WeDressFaire, Dream Act, etc.), ou bien d’acheter des vêtements de seconde main sur Internet (Once Again, Emmaus, Vinted), dans les friperies, en Recyclerie… Un excellent moyen de donner une seconde vie à des vêtements non portés !

Action n°3 : Freiner la surconsommation. Avant chaque achat, se poser les questions suivantes : ai-je vraiment besoin de ce vêtement ? Me met-il en valeur ? Est-il composé de matières naturelles (lin, coton bio, etc.) ? A-t-il été confectionné de manière éthique ? 

Action n°4 : Acheter ses meubles d’occasion, à la Recyclerie par exemple.

AU BUREAU 

Action n°1 : Boire dans une gourde en inox plutôt que dans une bouteille en plastique jetable. Vous pouvez filtrer l’eau du robinet dans une carafe filtrante, ou simplement conserver l’eau 1 heure au réfrigérateur avant de la boire. Une économie annuelle qui peut aller jusqu’à 75 euros !

Action n°2 : Boire son thé ou son café dans une tasse lavable plutôt que des gobelets jetables.

DANS LA SALLE DE BAIN 

Action n°1 : Faire ses produits ménagers soi-même. Faciles et rapides à faire, vous avez certainement déjà tous les ingrédients nécessaires chez vous ! Nous vous proposons la recette d’un produit ménager multi-usages. 

Action n°2 : Utiliser des cotons-tiges réutilisables. Tout aussi efficaces que les jetables, ils ont l’avantage de ne générer aucun déchet et de réaliser de sacrées économies. 

AU JARDIN 

Action n°1 : Installer un composteur dans son jardin ou son appartement, afin de réduire la quantité de déchets organiques présents dans la poubelle des ordures ménagères. Le compost est un très bon engrais naturel pour vos plantes et potagers. Vous souhaitez accueillir un composteur chez vous ? Nous répondons à vos questions dans cet article. 

Action n°2 : Cultiver son potager, en jardin ou sur son balcon. Grâce au compost, il est possible d’obtenir de bons fruits et légumes de saison, et sans pesticide ! 

Action n°3 : Jardiner au naturel pour rétablir un écosystème naturel dans vos espaces verts, avec notamment du purin d’orties, le paillage, le mulching… + d’infos rubrique “Jardinage au naturel”. 

Dernière action : coller un autocollant Stop Pub sur sa boîte aux lettres, pour ne plus recevoir de publicités qui finissent généralement… à la poubelle. 

Avis aux établissements administratifs du territoire collecte du SMITOM-LOMBRIC

Vous pouvez faire appel à nos services afin d'élaborer un diagnostic visant à analyser la mise en place des différentes voies pour trier et réduire les déchets selon leur typologie. L'objectif est de sensibiliser les acteurs de l'institution publique.

 

Après la phase d'analyse, un compte-rendu est envoyé par mail, avec des propositions de solutions à court/moyen terme. Pour toute demande de diagnostic : preventiondechets@lombric.com.